« Côté professionnel » :
Diplômé de l’école supérieure de commerce de Rouen et en droit (maîtrise en droit des affaires et maîtrise en droit social) il part en coopération aux Etats-Unis. Il exerce par la suite des fonctions marketing au sein du groupe Unilever. L’envie d’entreprendre le pousse à fonder en 1992 une entreprise de conseil en stratégie et en management de l’innovation qui compte parmi ses clients des groupes de dimension internationale. Depuis plus de 15 ans, son activité consiste à les aider à penser autrement pour se réinventer, pour créer de nouveaux produits ou de nouveaux services qui assureront leur pérennité.
« Côté jardin » :
Laurent DUPUIS, 45 ans, est marié et père de deux enfants, une fille au collège Branly et un fils en primaire à l’école Val de Beauté. Ils résident dans le quartier Beauté-Baltard.
Quelle expérience vous a marqué dans votre jeunesse ?
Les rencontres faites lorsque je parcourais le monde (en particulier les pays de l’Est) en pratiquant le chant choral (chœur de l’Opéra de Paris) dans les années 70.
Qu’aimez-vous faire le week-end ?
Quand je ne suis pas dans mon jardin, je pratique le vélo en famille - de préférence sur les bords de Marne - et le tennis de table au sein de mon club. J’aime passer du temps à cuisiner pour ma famille et mes amis. J’ai plaisir à prendre le temps de choisir mes produits chez les commerçants Nogentais et à aller au marché. Ma recette préférée est le gigot de 7 heures !(recette disponible sur notre site)
Qu’est-ce qui vous passionne ?
Les gens ! J’adore écouter, échanger, découvrir de nouvelles idées et de nouveaux points de vue, élaborer de nouveaux projets avec mes interlocuteurs.
<p><p><p><p><p><p><p><p>Recette du gigot de 7 heures « à ma façon » :</p></p></p></p></p></p></p></p>
Recette du gigot de 7 heures « à ma façon »
pour 6 personnes (20 minutes de préparation et 7 heures de cuisson à feu doux)
Plus communément appelé « gigot à la cuillère », ce gigot d’agneau doit pouvoir se servir avec une cuillère tellement sa chair confite se détache facilement de l’os…
Sélectionnez chez votre boucher préféré – Nogentais évidemment - un gigot de 2 à 2,5 kg en prenant soin de conserver un peu de gras.
Étendre le gigot sur un grand morceau de papier aluminium (que vous replierez par la suite autour du gigot pour permettre de conserver le maximum de jus lors de la cuisson).
Ne pas percer la chair (pour incorporer les traditionnelles gousses d’ail qui parfument agréablement le gigot servi habituellement saignant), mais enduire le gigot :
d’une fine couche d’huile qui permettra aux herbes, sel et autres épices (cannelle, curry, gingembre…) de se répartir uniformément sur le gigot ; j’ajoute parfois un peu de miel…
puis d’une épaisse couche de confiture (fruits rouges en priorité, je vous recommande les griottes), un pot entier.
C’est presque fini ! Il ne vous reste plus qu’à emmailloter très soigneusement le gigot avant de le placer avec précaution dans son plat dans lequel vous aurez préalablement versé un grand verre d’eau.
Je vous conseille de cuire le gigot dans un plat fermé (plat en fer émaillé que l’on trouve sur le marché de Nogent par exemple) pour augmenter encore la non évaporation du jus, gage d’une viande fondante et parfumée.
Commencez la cuisson vers 150° (pendant environ 2 heures), puis réduisez vers 120° pendant les 5 heures suivantes… toutes les deux heures je préconise de retourner le gigot pour que le jus se répartisse harmonieusement (en prenant soin d’ajouter un peu d’eau).
Je vous suggère d’agrémenter ce plat avec une ratatouille (la Picard est parfaite !) que vous aurez pris soin de faire réduire une demi-heure au minimum à feu doux, associée à une graine de couscous parfumée (Tipiak).
Si vous avez le temps, faites réduire une petite sauce composée de quelques cuillerées de confiture associées au vin que vous servirez avec le gigot et un filet de vinaigre balsamique.
N’hésitez pas à découper le papier aluminium à table pour conserver la température à cœur.
Un verre de vin rouge charpenté (type Bandol ou Madiran qui demeurent abordables) accompagnera très bien ce plat, un vin blanc légèrement liquoreux aussi (type Banyuls…)
Astuce : vous pouvez aussi utiliser des souris d’agneau pour varier et donner une touche individuelle à chaque portion enveloppée individuellement (varier les épices, condiments ou confitures… suivant les goûts de vos convives)…
J’espère que cette recette vous donnera satisfaction et ravira vos amis.
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